ENTREPRENDRE
Nous avons trop souvent l’impression que le temps passe vite, trop vite. Chaque soir nous regrettons de ne pas avoir eu le temps de faire tout ce que l’on avait prévu le matin même. « Tempus fugit » diraient les latins, pour désigner ce temps qui fuit, qui s’échappe et qui est irremplaçable.
Mais est-ce bien le temps qui nous manque ? Nos vies seraient-elles alors trop courtes ? Notre désarroi ne s’explique-il pas plutôt par notre rythme de vie et notre ordre de priorité ? De plus, le problème ne réside-t-il pas aussi dans le système socio-économique, qui nous enjoint à consacrer notre temps libre hors de notre domicile et pour consommer toujours davantage ?
Le projet de loi d’avenir pour l’agriculture définit l’agroécologie comme un « système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, etc. ». C’est un modèle qui entreprend de réconcilier l’agronomie et l’écologie, tout en redynamisant le monde rural et en protégeant la santé des agriculteurs et des consommateurs.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié lundi 31 mars le deuxième volet de son rapport 2013-2014 sur le changement climatique. Celui-ci analyse les impacts du réchauffement climatique, établit une cartographie en termes de vulnérabilité et présente des mesures d’adaptation.
A chaque échelon territorial, les pouvoirs publics développent des stratégies d’adaptation en fonction de leurs vulnérabilités.
Le 1er septembre 2013, le Pacte Mondial des Nations Unies était composé de 7700 entreprises adhérentes. Il a pour but de renforcer le civisme des entreprises, et de les inciter à prendre des mesures pour améliorer leurs impacts sociaux et environnementaux. Seulement, à l’instar des prix Pinocchio, de plus en plus de voix s’élèvent pour contester la véracité et la sincérité des pratiques de développement durable (DD) des entreprises. Fruit de ma présence lors de la remise de ces récompenses, cet article analyse une initiative de la société civile pour promouvoir de nouveaux paradigmes et comportements.
Veolia, Areva et Auchan « récompensés » par les prix Pinocchio du développement durable
De Corentin Gobé, le 26 novembre 2013
Malgré un titre exagérément provocateur, je vous rassure, cet article n’est pas là pour vous culpabiliser d’avoir englouti quelques centaines de kilos de viande tout au long de votre vie. Il inaugure une longue série d’articles à venir sur la façon dont notre consommation alimentaire peut jouer sur la viabilité du modèle socio-économique en place. Nous verrons comment il est possible d’adopter des pratiques culinaires davantage en adéquation avec nos besoins et la préservation de l’environnement.